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Etude d'une population d'oiseaux par le baguage

Ringing birds on the edge of the river Loire (France)

Lionel FREDERIC

OBSERVATIONS STATISTIQUES

 

 

Les Chardonnerets hivernants présentent un indice de condition corporelle identique durant les hivers 2018-19 et 2019-20

mars 2020 

Chez les Chardonnerets élégants (Carduelis carduelis) hivernants en Val de Loire et bagués lors du SPOL mangeoire, la régression linéaire entre masse et aile pliée (corrélation  significative à 1 %, sur N = 182 individus) permet de définir un indice de condition corporelle.

Cet indice peut être comparé d'un hiver à l'autre pour apprécier les variations de santé physique des individus examinés.

L'usage d'un wooshnet a permis d'obtenir un échantillon de données suffisant pour les 2 derniers hivers.

Il en ressort que cet indice ne présente pas de différence significative entre les 2 hivers (quelque soit les catégories d'âge et de sexe).

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L'Accenteur mouchet connait chaque année deux saisons "maigres"

octobre 2018 

Chez l'Accenteur mouchet (Prunella modularis), la régression linéaire entre masse et aile pliée (corrélation  significative à 1 %, sur N = 252 individus) permet de définir un indice de condition corporelle.

Cet indice peut être comparé d'une saison à l'autre pour identifier les moments de l'année où les individus sont en bonnes conditions et ceux où leur condition est plus "dégradée".

Ainsi, il apparaît que les accenteurs adultes connaissent deux saisons "maigres" dans l'année (voir le graphique des résidus moyens en fonction des trimestres) : d'une part, la période janvier-mars (ressources alimentaires plus rares, conditions météorologiques parfois dures) et, d'autre part, la période juillet-septembre (fin de la nidification et mue postnuptiale).

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Les mâles de Rossignol philomèle sont 

nettement plus grands que les femelles

septembre 2018 

Chez le Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos), aucune différence de couleur de plumage n'est connue entre mâle et femelle.

Seule l'apparition d'une plaque incubatrice, chez les femelles reproductrices, permet de déterminer le sexe des adultes avec certitude.

Et, si l'on compare les longueurs d'aile des adultes ainsi sexés, il est possible de mettre en évidence une différence de taille moyenne.

Les femelles adultes sont plus petites que les mâles :

Aile pliée = 81,5 mm +/- 1,5 mm pour les femelles avec Pi

Aile pliée = 83,1 +/- 2,3 mm pour les mâles présumés.

Voir le graphe ci-contre.

La longueur d’aile est significativement différente à 1 % entre les deux sexes (F 1,105 = 20,698, P < 0,001).

Ce qu'on peut résumer ainsi :

femelle < aile pliée = 82 mm < mâle (à 95 % ; N=107).

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Les mâles de Rousserolle effarvatte 

(un peu) plus grands que les femelles !

juillet 2017

 

Les Rousserolles effarvattes (Acrocephalus scirpaceus) nichant sur le site d’étude présentent une longueur d’aile pliée d’environ 65 mm.

 

Le graphe ci-contre illustre la répartition dite « Normale » des longueurs d’aile mesurées :

Mais cette longueur d’aile est significativement différente entre mâles et femelles (F 1,174 = 38,964, P < 0,001).

La moyenne des carrés, c’est à dire la part de variation de longueur d’aile expliquée par le sexe, atteint 89,17 %.

A noter que, sur le terrain, les rousserolles sont sexées en fonction de la plaque incubatrice et de la protubérance cloacale.

 

Moyenne de longueur d’aile chez les mâles :

65,6 mm (écart-type = 1,6 mm ; N = 83).

Intervalle de confiance à 95 % = 65,3 – 66,0 mm

Extrêmes = 62,0 – 69,0 mm

 

Moyenne de longueur d’aile chez les femelles :

64,2 mm (écart-type = 1,5 mm ; N = 89).

Intervalle de confiance à 95 % = 63,9 – 64,5 mm

Extrêmes = 61,0 – 68,0 mm

 

Le graphe ci-contre illustre les longueurs d’aile moyennes et les intervalles de confiance à 95 % des 3 catégories étudiées : mâles nicheurs (M), femelles nicheuses (F) et jeunes de l’année (1A).

On peut en conclure que femelle < 65 mm < mâle à 95 % !

 

A noter que les jeunes de l’année ayant terminé la croissance de leurs rémiges (mesurées de juin à septembre) présentent une longueur moyenne proche de celle des femelles adultes : 

63,9 mm (écart-type = 1,9 mm ; N = 205).

Intervalle de confiance à 95 % = 63,6 – 64,2 mm

Extrêmes = 58,0 – 69,0 mm

Référencement bibliographique : 
FREDERIC L. (2018), "Etude d'une population d'oiseaux par le baguage. Avifaune des bords de Loire près d'Orléans" : www.lioric.com. Tous droits réservés.

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